Comment atteindre 100 ans : livre de FRÉDERIC SALDMANN


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Comment atteindre 100 ans en bonne santé : les recettes d’un spécialiste

Dans son nouveau livre, «la Santé devant soi : le Secret millénaire qui va changer votre vie», Frédéric Saldmann, cardiologue et nutritionniste, livre des conseils inattendus pour devenir centenaire. Un âge que nous sommes de plus en plus nombreux à atteindre.

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S'ils n'aiment pas aller à la gym, Frédéric Saldmann recommande aux seniors de simplement marcher et rester actif pour préserver leur santé. (Illustration) monkeybusinessimages
S'ils n'aiment pas aller à la gym, Frédéric Saldmann recommande aux seniors de simplement marcher et rester actif 

Il est en pleine forme. « Je viens de faire une heure de sport ! » Le médecin star aux 3 millions de lecteurs suit son propre programme. Dans son nouveau livre, le docteur Frédéric Saldmann, déroutant comme toujours, nous délivre son ordonnance de la longévité.

Vous dites que l’on commence à vieillir à 26 ans. Il faut donc se prendre en main dès son plus jeune âge ?

FRÉDERIC SALDMANN. En effet ! Plus on s’y met tôt, mieux c’est. Mais il n’est jamais trop tard. Sachez que l’on perd 1 à 2 % de masse musculaire tous les ans. Si l’on veut vivre longtemps, nous devons devenir les bâtisseurs de notre santé : avoir une activité physique et gagner en puissance cérébrale.

Qu’est-ce que cela signifie ?

Prenons l’exemple des femmes, leur cerveau est plus jeune que celui des hommes, d’environ quatre ans. L’une des explications, c’est qu’elles ont acquis une acuité cérébrale plus forte depuis des milliers d’années : elles devaient veiller sur les enfants, les protéger du danger, elles étaient donc plus stimulées. Résultat, elles vivent plus longtemps. C’est l’une des grandes découvertes récentes : il existe un lien entre longévité et puissance cérébrale. Le cerveau s’use si on ne s’en sert pas assez.

Le docteur Frédéric Saldmann aime aussi à rappeler que «les optimistes font également de vieux os» et «vivent sept ans de plus, en moyenne».
Le docteur Frédéric Saldmann aime aussi à rappeler que «les optimistes font également de vieux os» et «vivent sept ans de plus, en moyenne». LP/Jean-Baptiste Quentin

Pour vivre longtemps, il faut donc rester actif ?

Exactement ! Rien qu’en trois semaines de vacances, on perd 20 points de quotient intellectuel. C’est pour cela qu’un homme qui prend sa retraite à 60 ans a, tous les cinq ans, 15 % de risque de plus d’être touché par la maladie d’Alzheimer. Le cerveau a besoin d’être sous tension. Il faut se mettre en danger en permanence : apprendre un instrument de musique, une langue étrangère, ne pas aller tous les ans au même endroit en vacances, faire des rencontres. La nouveauté permet au cerveau de devenir plus performant. L’inactivité, au contraire, fait fondre les muscles et les neurones à toute vitesse. La routine est terrible. Une récente étude allemande montre que l’absence totale de stress entraîne une chute de l’immunité, une hausse de l’inflammation, et l’on meurt plus vite. C’est comme si l’on coupait d’un coup l’électricité.

Pourtant le stress constitue un risque pour notre santé.

Celui qui fait ruminer, oui ! Pour une minute d’idée noire, il faut cinq heures à l’hormone du stress pour redescendre. Mais en même temps, il en faut pour continuer à vivre. On est comme des montres automatiques : on se recharge dans le mouvement.

Vous dites aussi qu’avoir des objectifs favorise la longévité. En quel sens ?

Prenons un exemple : deux hommes cassent des cailloux. Le premier est fatigué, déprimé. On lui demande ce qu’il fait, il répond : « Je casse des cailloux. » Le second à côté paraît en pleine forme, souriant. Qu’est-ce qu’il fait ? Il répond : « Je construis une cathédrale. » Si l’on donne du sens à sa vie, on gagne en longévité. Cela aussi, c’est une grande découverte. Les optimistes font également de vieux os, ils vivent sept ans de plus, en moyenne. Pour être en bonne santé, il faut se projeter, s’activer, accélérer. Albert Einstein disait : « La vie, c’est comme une bicyclette, il faut avancer pour ne pas perdre l’équilibre. »

Sur votre ordonnance antivieillissement, il y a aussi l’activité physique. À quel rythme ?

Je conseille de faire quarante minutes d’activité physique chaque jour : du vélo, de la marche, de la natation. Elle fait chuter de 40 % le risque de cancer, d’Alzheimer, de maladies cardiovasculaires. Les vingt premières minutes, il ne se passe pas grand-chose, on brûle du sucre et ensuite on libère 1004 molécules protectrices, un vrai bouclier. Sauf qu’il ne dure que vingt-quatre heures. C’est pour cela qu’il ne sert à rien de ne faire du sport que le week-end, c’est comme se laver les dents deux jours par semaine. Si vous n’avez pas le temps, achetez un petit vélo d’appartement et travaillez en pédalant.

Si on tombe malade, c’est donc de notre faute ?

Non ! Certains ont une malchance génétique, mais elle pèse bien moins que le mode de vie que l’on adopte.

Vous racontez aussi que des centenaires n’ont jamais mis les pieds dans une salle de sport. Comment expliquer ce paradoxe ?

Effectivement, il y a des tas de centenaires allergiques à la gym. Néanmoins, ceux que j’ai rencontrés ont tous un point commun : en Sardaigne, ils marchent ; à Okinawa, au Japon, ils passent leur temps à jardiner. Leur vie est une salle de sport à ciel ouvert. Si on suit cette méthode, que l’on est actif au quotidien, on franchit les 100 ans comme une fleur.

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